« La MONUSCO déplore les violences » de lundi 7 août. Déclaration faite au cours de son point de presse de mercredi 9 août 2017.
La Monusco estime disproportionnée l’intervention de la police congolaise lors de cet évènement. « Le maintien de l’ordre doit se faire de façon proportionnée. » Pour elle, on « ne doit pas faire utilisation d’armes létales qui entraînent des pertes inutiles en vies humaines ».
La Monusco ne parle pas d’assaillants, comme la police, mais des « marcheurs ». Ils se sont dirigés « vers des lieux stratégiques comme la prison de Makala ». A la police, tout comme aux « marcheurs » par ailleurs, la mission de l’ONU en RDC déclare :
« L’expression des opinions et des positions politiques doivent se faire à travers des moyens pacifiques et dans le respect de l’ordre public ».
Lire notre article : « Attaques de Kinshasa : la thèse Kamuina Nsapu ne tient plus pour la police ».
Le 7 août, à Kinshasa, à Boma et à Matadi, au moins 13 personnes ont été tuées, selon la police. Il s’agit d’attaque des militants Bundu dia Mayala. Un mouvement du député Ne Muanda Nsemi, en cavale depuis son évasion de la prison de Makala en mai.
Certains d’entre eux portaient des armes à feu, calibre 12, a indiqué la police, comme pour justifier l’usage d’armes létales. Dans sa déclaration, le porte-parole de la police a même loué l’intervention de la police pour arriver à bout des « assaillants »
CD