Les femmes lèvent le ton contre l’insécurité à Lubumbashi

In Congo profond
8 mars ou la journée de toutes les confusions

L’insécurité, en chef qui conquiert Lubumbashi, ne laisse personne indifférente. Plus d’une centaine des femmes de Lubumbashi ont marché pacifiquement le mercredi 4 juillet 2018. Elles ont ainsi dénoncé l’insécurité et appelé au retour à la paix dans la ville.

Bouches fermées, calicot et pancartes en mains, elles ont doucement marché les femmes jusqu’au gouvernorat du Haut-Katanga, à Lubumbashi. Ces femmes, membres de la société civile locale, ont dit leur mécontentement sur l’ insécurité qui n’en finit pas dans la ville.

Les femmes disent non au viol

Le message de cette marche est bien clair sur leurs calicots : « non aux viols et tueries des paisibles citoyens. Mais oui pour une armée et une police professionnelles ». Dans les tueries qui secouent Lubumbashi depuis 2016, les femmes sont violées à l’occasion des vols et tueries.

La société civile de Lubumbashi a récence 37 cas de viols lors de vols nocturnes. Les marcheuses l’ont dans leur mémorandum lu devant le vice-gouverneur Kalenga Membepa qui les a reçues. Des viols enregistrés dans l’espace de trois mois, du 31 mars au 03 juillet 2018.

Des femmes journalistes marchent

A l’occasion, ces femmes ont interpellé l’autorité provinciale afin d’assurer la sécurité du Haut-Katangais. Sur les affiches qu’elles portaient, on pouvait lire, à propos : « que l’autorité provinciale prenne ses responsabilités pour sécuriser la femme et la jeune fille en matière des viols pour la certitude du lendemain meilleur ».

Ces femmes ont tout de même reconnu les efforts du gouvernement provincial à travers les opérations kibunu et kimia. Une mobilisation, diversement appréciée à Lubumbashi, censée restaurer la paix et la confiance de la population en ses services de sécurité.

Jean Kalenga plaide pour une dénonciation

Des femmes journalistes ont-elles aussi pris part à la marche. Elles ont exigé pour le part, « le respect de la femme, la mère du monde ».

En réaction à ces doléances, le vice-gouverneur du Haut-Katanga a dit on assurance que les mesures sont en cours pour sécuriser la population. Sur quoi a-t-il demandé de dénoncer tout suspect vivant dans proche de sa maison.

Eric Cibamba

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