Une voix presque syndicale, le cardinal Ambongo a récemment, au cours d’une conférence de presse, exclu de se taire.
Il s’est voulu formel. Si devaient se reproduire les conditions qui l’ont, depuis son arrivée à l’archevêché de Kinshasa il y a peu, poussé à souvent critiquer des politiciens, ils ne devrait pas se taire.
Congo Durable vous propose ci-dessous, d’extrait d’une analyse d’un prêtre catholique. Il évoque la question du destin politique des cardinaux congolais. Cela permet de comprendre un peu plus la personnalité de ce prélat activiste de la justice et de la paix.
Dans un parcours éclair, Mgr Fridolin Ambongo gravit les échelons à pas de géant. En seulement 4 ans, il passe d’Evêque de Bokungu Ikela au Cardinal archevêque de Kinshasa, en passant par l’archevêché de Mbandaka-Bikoro.
Il est ancien professeur de morale sociale chrétienne aux Facultés Catholiques de Kinshasa (Université Catholique du Congo). Il a aussi occupé le poste de Président de la Commission épiscopale Justice et Paix.
Bien plus, l’actuel Cardinal s’est déjà à plusieurs reprises illustré par ses prises de positions « en faveur du bien-être » des Congolais.
Participant aux bons offices de la Cenco, en tant que vice-président de cette prestigieuse institution ecclésiastique, il n’est pas loin de la sphère politique.
Ses déclarations sur la vérité des urnes autour de l’élection qui a porté le Président Tshisekedi au pouvoir restent encore toutes fraîches dans nos mémoires. Certains y voyant même de flagrantes contradictions.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne faut pas compter sur lui pour se taire quand les choses ne sont pas sur la bonne voie.