Haute de 55 mètres dont 15 du couvert forestier, la tour à flux de Carbone trône désormais à Yangambi, en territoire d’Isanga dans la Tshopo. Une première en RDC, et destinée à l’étude des échanges de gaz à effet de serre entre la forêt et l’atmosphère.
L’ objectif étant « de mieux comprendre la contribution des forêts tropicales à l’atténuation du changement climatique », a précisé un communiqué de CIFOR, Centre de Recherche Forestière Internationale. D’où une tour à flux à Yangambi.
De Tshopo, la valorisation de la forêt tropicale du Congo
Idéalement, cette structure comblera un énorme déficit de données sur l’importance des forêts humides Africaines dans la capture des émissions mondiales de carbone. Aussi les changements dans les régimes pluviométriques locaux et régionaux. Ainsi que l’effet de la dégradation des forêts et de la déforestation sur le réchauffement climatique.
« Nous savons que la préservation des forêts en Afrique centrale est cruciale pour lutter contre le changement climatique. Mais jusqu’à présent, leur contribution et leur potentiel en tant que puits de carbone étaient sans doute sous-études ». C’est ce qu’ a affirmé Pascal Boecky, professeur de l’Université de Gand.
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De ce fait, la tour de Yangambi, œuvre de l’Union Européenne et de la Belgique, pourrait être un pôle scientifique au bénéfice des populations. Ainsi que celui de la biodiversité de la RDC.
C’est pour soutenir la recherche scientifique, promouvoir la conservation et la gestion durable des ressources naturelles. Aussi améliorer les conditions de vie des communautés rurales vivant autour de biosphère de Yangambi.
C’est en considérant par ailleurs que « Yangambi a un énorme potentiel pour redevenir une préférence mondiale pour l’étude des forêts tropicales », a déclaré l’ambassadeur de l’Union Européenne en RDC.