Les États-Unis d’Amérique ont signé mercredi 28 Octobre à Kinshasa un accord avec la RDC. Un accord pour la coopération militaire Américano-Congolaise.
A propos, Mike Hammer, ambassadeur des États-Unis en RDC précise que cette aide militaire comprend 4 axes. C’est d’abord la coopération militaire et civile.
Ensuite les communications stratégiques. Enfin le soutien technique à la construction, et le soutien de l’apprentissage de l’anglais. Ce dernier pilier a pour but « d’ouvrir plus de voies à la formation aux militaires», précise-t-on.
Un préalable à la coopération
Mais pour y arriver, les USA appellent les FARDC à rompre avec les groupes armés. « Les FARDC ont une mission très difficile, très vitale. Et enfin de réussir, elles doivent rompre les liens que certains Officiers ont tissé avec certains de ces groupes armés.», commence Mike Hammer.
«Les FARDC doivent tenir pour responsables ceux qui minent leur fière institution en recherchant des gains financiers personnels», a enfin exhorté le diplomate américain. C’était en présence du ministre de l’intérieur, Gilbert Kankonde. Et du ministre de la défense, Ngoy Mukena.
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« Nous constatons des progrès, et nous savons que c’est difficile. Mais davantage d’efforts s’avèrent nécessaires. Les professionnels au sein des FARDC méritent mieux. Ils ne devraient pas servir aux côtés de ceux qui font passer leurs intérêts personnels avant ceux de la nation », a également ajouté l’ambassadeur des États-Unis en RDC.
Les États-Unis rappellent encore que ledit protocole a pris du temps à se réaliser. Mais cela a été rendu possible en grande partie grâce à l’engagement du président Félix Tshisekedi, et son administration à lutter contre la traite des personnes. Et à exiger des comptes pour tout abus.