Elections et montée de pression face à l’incertitude en RDC

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Elections et montée de pression face à l'incertitude en RDC

Le premier trimestre de l’année 2022 s’est achevé sous une montée de pression sur le processus électoral. En même temps, le parti présidentiel, l’UDPS, n’a eu de cesse d’enregistrer des déclarations en faveur d’une candidature pour un second mandat du président Tshisekedi. Accélérer le processus électoral s’est ainsi voulu comme une urgence.

Une urgence peut-être, mais rien de concret sur le terrain ni dans ce qui se dit. C’est pourtant un des enjeux de la récente session parlementaire ouvert le 15 mars dernier. La veille, le président de la commission électorale nationale indépendante, la CENI, était parti le rappeler au président de l’assemblée nationale. Il y a urgence de voter la loi électorale. Sans quoi, le processus devrait connaître des retards très importants. Pourtant que des retards il y en aura quand-même.

Méfiance croissante entre les parties prenantes

A ce propos, des alertes ont déjà été données, parmi les politiques et les activistes de la société civile. Si le parlement s’apprête déjà à aborder l’examen de la loi électorale, l’opposition, le FCC notamment, voudrait plutôt un dialogue en amont. Mais ce dialogue est d’office rejeté.

La semaine dernière, les députés membres de l’Union sacrée ont rejeté l’idée d’un dialogue. Ils ont également dénoncé l’intention de ne pas aller aux élections, en visant le partage de pouvoir.

Lire aussi : Elections 2023 : les présidentiables pressentis perdent des points

L’urgence, pour plusieurs, c’est d’aller aux élections. A ce sujet, la mobilisation semble avoir commencé dans les états majors politiques. A l’UDPS, par exemple, les militants promettent de faire réélire Félix Tshisekedi. Même déclaration parmi les membres de l’Union sacrée de la nation.

Mais si le processus devrait enregistrer davantage de retard, l’Union pourrait connaître des tensions internes, au regard des divergences de points de vue sur l’action commune au sein des institutions, notamment du gouvernement.
Enfin, il y a l’opinion publique qui semble ne pas en faveur de principaux présidentiables, si on en croit un récent sondage du Groupe d’études sur le Congo et le Bureau d’étude BERCI.

Didier Makal

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