Des actes d’intolérance politique tendent à davantage se produire dans le Haut-Katanga. Et c’est presque toujours les mêmes acteurs. Les plus récents datent d’il y a une semaine, à Kasumbalesa. Des jeunes identifiés comme des militants de l’UDPS ont agressé ceux de Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi.
C’était au cours d’un meeting de Ensemble. Dans un discours, des propos défavorables à Félix Tshisekedi auraient été prononcés entraînat la colère de ses partisans.
Des dégâts inutiles et évitables
Ceci aurait pourtant passer inaperçu si la tolérance faisaient partie de la culture des acteurs politiques congolais. Mais non. Ce qui ce répercute sur les militants et partisans.
Sur son site, le magazine La Guardia signale 7 personnes blessées lors d’un jet de pierres contre les militants de Ensemble pour la République. Ils s’étaient rassemblés près de la route de Kasumbalesa pour une campagne d’adhésion des membres à ce parti politique membre de l’Union sacrée.
La situation a dégénéré lorsqu’au cours d’une prise de parole, le chargé de l’implantation du parti Ensemble pour la République, Vano Kiboko, a déclaré : « En 2023, Moïse Katumbi, candidat président de la République ».
« Les membres du parti Ensemble pour la République se sont attaqués au Chef de l’État et nous avons réagi », s’est expliqué Tshimanga, coordonnateur de l’association pour le suivi des actions de Felix Tshisekedi, explique La Guardia.
L’intolérance politique menace démocratie
On les sait pourtant, l’intolérance est une menace contre la démocratie. Or, plusieurs partis et acteurs politiques congolais ne supportent que rarement les différences, les oppositions. D’où les affrontements qui deviennent monnaie courante.
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Réagissant à ce climat tendu à Kasumbalesa, l’ONG de droits humains Justicia signe un communiqué où elle dénonce l’intolérance politique. Par la même occasion, elle invite les autorités du Haut-Katanga à pacifier les rapports entre partis politiques. Elle a également appelé la justice locale à ouvrir une enquête judiciaire, et les victimes dénoncer les auteurs de ces actes d’intolérance.