La ville de Lubumbashi connaît une perturbation du transport en commun. Essentiellement sous contrôle des privés, le secteur peine à évoluer sous le régime des décisions publiques. Les transporteurs fixent unilatéralement les prix des trajets, en transport urbain surtout. Depuis la récente intervention de la ville, les conducteurs des bus et taxis tentent de paralyser la ville.
Samedi 25 juin 2022, la ville de Lubumbashi a enregistré une nouvelle vague de contestations des chauffeurs. Ils refusent de revenir aux derniers prix de transport en commun tels que fixés par la mairie. Ceux-ci limitent la plupart des trajets à 500 Francs congolais (0.25 dollar américains) pour les bus, et 1000 francs pour les taxis.
Transport en commun plus cher
Or, depuis la dernière hausse de prix de carburant à la pompe dans la zone sud de la RDC dont fait partie Lubumbashi, les prix ont changé. Les transporteurs se sont alors contentés d’ajuster unilatéralement les prix. Même les plus courts des trajets coûtent 1000 francs alors que d’autres sont passés à 1500 francs. Aux heures du soir, en outre, ces prix changent aléatoirement, au gré des humeurs des transports.
Surtout, lorsqu’il y a plus de passagers dans un arrêt de bus et moins de transporteurs disponibles à l’instant, ils passent facilement au double. La maire intérimaire Lauriane Mwewa a décidé de rétablir l’ancienne tarification. Elle entendait ainsi protéger les passagers souvent maltraités. Mais son intervention n’a pas plu aux chauffeurs. Résultat : plusieurs organisent des arrêts de travail depuis deux semaines environ.
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Vendredi dernier, certains ont protesté, évoquant la hausse du prix de carburant. D’autres, en plus, dénoncent les tracasseries policières. Puisque des agents de l’ordre s’activent à faire appliquer le rappel à l’ordre de la maire.
