A Lubumbashi, des manifestants ont répondu à d’autres. Plus d’un jours après une marche hostile au gouverneur Kyabula. Mercredi 7 septembre matin, ils ont pris rendez-vous devant la cathédrale Saints Pierre et Paul.
L’association Vision Fatshi, pro le président Félix Tshisekedi, a ainsi manifesté son soutien au gouverneur Kyabula.
Soutien au gouverneur Kyabula
Munis des drapeaux frappés de la mention « Vision Fatshi », les manifestants ont pris la direction de l’avenue Kamanyola. Sur cette avenue qui passe derrière le gouvernorat du Haut-Katanga, ils ont eu leur rassemblement final. C’est juste en face du bureau du gouverneur.

Cette manifestation répond à une autre, initiée le 5 septembre par un groupe de femmes de l’UDPS, le parti présidentiel. Les manifestantes ont accusé le gouverneur du Haut-Katanga de déstabiliser leur parti.
Elles ont également reproché le même fait à Dany Banza, l’ambassadeur itinérant du président Tshisekedi. Dans la foulée, ces femmes ont exigé le départ de leurs postes à ces deux personnalités de l’Union sacrée.
Crise permanente entre tendances de l’UDPS
Jacques Kyabula, depuis le décès de Gabriel Kyungu, occupe la fonction de coordonnateur de l’Union sacrée. Avec l’UDPS, il connaît par moment des pressions de certains membres de ce parti présidentiel. Ils l’accusent de soutenir une des deux franges du parti.
Ces deux tendances sont demeurées non réconciliées malgré plusieurs tentatives, y compris de l’administration du parti. Il s’agit des ailes Mikobi et Tshibangu de l’UDPS qui vivent parfois à couteaux tirés. Leurs leaders, en outre, ont été invités et bloqués à Kinshasa dans l’espoir de voir les rivalités cesser.
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Récemment, alors que le parti semblait vivre sa réunification, le remplacement du président de la jeunesse du parti par un autre a énervé. Une aile hostile au bureau dit Temple de la démocratie, implanté Place de la Poste de Lubumbashi, a protesté. Les jeunes se sont même affrontés, obligeant la police à intervenir et à renforcer, le lendemain, la sécurité dans les environs.
Le bureau dit de Njamena, lui, continue toujours de réunir des membres du parti qui ne semblent pas favorables à certaines décisions prises au sein du parti.
CD