Pour la population, c’était une journée ordinaire ce 18 janvier à Goma, dans Nord-Kivu. C’était sans compter une marche citoyenne à l’ordre du jour et des vives tensions qui ont perturbé la ville. Des jeunes notamment de mouvements citoyens dont la LUCHA, ont marché exigeant le départ des forces armées de l’EAC, la communauté Est-africaine. Une répression s’en est suivie, des morts et des blessés sont comptabilisés.
Pour les manifestants, les militaires de l’EAC sont passifs face à l’activisme des rebelles. Pourtant, la population croyait connaître enfin un peu de paix avec l’aide de ces forces.
En effet, il y a peu, des soldats Kenyans et Burundais déployés aux côtés de la Monusco ont atterri à l’Est de la RDC. D’autres, du Sud-soudan, seraiet attendus aussi. Le but est de contribuer à combattre les rebelles qui terrorisent le Nord-Kivu.
Des journalistes cités parmi les blessés de Goma
La marche de Goma se voulait pacifique. Mais elle n’a pas reçu l’accompagnement espéré de la police. Celle-ci a usé de la force pour non seulement empêcher la manifestation mais également la contenir. Il y a eu des bombes à gaz lacrymogènes, des blessés et des interpellations.
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Parmi les victimes, des journalistes. Certains blessés, deux autres interpellés aux côtés de six manifestants. Ils ont été relâchés quelques heures plus tard.
Dans ses lignes, actualite.cd souligne que les journalistes ont été menacés par la police et un agent a lancé en direction du groupe de reporters une grenade lacrymogène qui a atteint un correspondant de l’AFP à la tête.
Par Obed Vitangi, Correspondant congodurable.net