L’Asbl Psychologues Sans Frontière, PSF, lance une alerte en faveur des enfants et vieilles personnes. Elle s’inquiète de leur situation sécuritaire en cette période électorale en RDC. Dans une mise au point qu’elle a faite, cette Asbl estime que les enfants sont particulièrement exposés.
PSF invite les autorités à agir, en prenant les mesures appropriées les personnes vulnérables. Des mesure pour que les enfants dont les élèves, les handicapés et les personnes âgées soient protégés. Les acteurs en charge des enfants doivent se mobiliser en cette période électorale. Mais pourquoi ?
« Pour redoubler les suivis de monitoring de protection et les séances de sensibilisation afin d’inciter la population à veiller à la protection des enfants », écrit le psychologue Félicien Mujola. Il est le coordonnateur national de PSF.
Enrôlement au sein des écoles, danger pour les élèves
Cet argument de PSF est soutenu par le constat que « l’enrôlement est aussi organisé en milieux scolaires alors que les enfants continuent à fréquenter l’école ». Ce qui constitue un danger.
En effet, Psychologues Sans Frontières considère qu’en installant les centres d’enrôlement des électeurs dans les écoles, une atteinte est portée à la quiétude des enseignements. Et par conséquent, l’enfant est le plus grand perdant surtout qu’il ne va pas s’enrôler. Et il ne peut plus étudier tranquillement.
Au sujet de la sécurité des élèves, l’Asbl persiste sur ses inquiétudes. « La crainte, c’est beaucoup plus dans les milieux susceptibles des tensions entre les leaders politiques et la présence des policiers commis à la sécurisation des sites d’enrôlement ». D’où l’alerte lancée qui vise à prévenir quant au « risque pour les enfants d’être exposés à des scènes de violence ».
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En période pré-électorale et électorale, Psychologues Sans Frontières considère que tous les moyens doivent être mobilisés pour la protection des enfants.
L’Asbl, basée à Lubumbashi, parle également des personnes à mobilité réduite, vieillards et enfants en situation de rue. Selon elle, ces personnes ont aussi besoin d’accompagnement et de protection particulière en cette période. Car exposées à des possibilités de discrimination et de violence.
Par Fidèle Bwirhonde