Des mineurs appréhendés, le vendredi 4 août 2023, parmi des présumés bandits à Lubumbashi. Ils ont été présentés au gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula. Ce sont des jeunes garçons dont l’âge varie entre 15 et 22 ans tombés entre le filet de services de sécurité. Des mineurs dans la criminalité, c’est la nouvelle menace à Lubumbashi.
Selon le ministre provincial intérimaire de l’intérieur qui les a présentés au gouverneur, ces jeunes opèrent dans l’extorsion des biens, les incursions domiciliaires nocturnes et le kidnapping. Des accusations inquiétantes pour ville autrefois de paix. Il y a peu, certains d’entre eux « avaient coupé la main à une dame au Bel-air », a expliqué le ministre.
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Les services de sécurité ont effectué des investigations. « Ils ont retrouvé leurs complices avec beaucoup d’effets qu’ils volent. Les effets ont été retrouvés chez une maman… C’est elle qui achète les objets volés. » Parmi, un chauffeur de taxi qui aurait kidnappé une étudiante trouvée par la suite morte.
Les effets du manque d’encadrement
L’insécurité urbaine ne faiblit donc pas. Lubumbashi s’étouffe et étouffe. Il y a eu du calme à un moment, mais il n’aura été que de courte durée.
C’est « dommage de constater que la plupart ce sont des gens qui sont en train de se lancer dans ces genres d’activités », regrette le gouverneur Kyabula.
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Parmi les facteurs de l’implication des jeunes et des enfants dans la criminalité à Lubumbashi, il y a manque d’encadrement de la jeunesse. C’est ce que a affirmé la société civile dans différentes alertes. Ils sont désormais une menace pour la ville et ses habitants.
En mai dernier, l’église catholique a dénoncé la montée de la criminalité dans la ville et les autorités ne cessent d’alerter mais la courbe ne redescend pas.
Par Gloria Mpanga