La commune de Lubumbashi a lancé officiellement le recouvrement de l’impôt personnel minimum, IPM, sur son étendue. C’était ce 30 janvier 2024 à la maison communale. Par cette initiative, le bourgmestre Nathan Musonda espère doter son entité davantage de moyens de sa politique.
Fixé à 1000 CDF (Mille Francs Congolais) par ménage et par mois, cet impôt devrait être facilement payé au regard de son faible taux, espèrent les autorités municipales. Les responsables d’activités lucratives sont appelés, en ce qui le concerne, à déclarer leurs agents et pour chacun d’eux, ils payeront mille francs congolais par mois.
Présenté comme expert en la matière, Pierre Amisi a expliqué à l’assistance le sens et l’origine de l’impôt minimum personnel, lors de la cérémonie de lancement. À l’en croire, il s’agit d’un impôt assez ancien.
« C’est depuis 1951. Tout celui qui réside dans une commune, chefferie ou un secteur, est redevable. L’autre catégorie c’est celle de toute personne exerçant une activité commerciale dans l’une de ces entités. (…) On l’appelle “impôt personnel minimum” parce qu’il vise la personne physique et est à un taux très réduit ».
Pour lancer la campagne de recouvrement de l’IPM dans la commune de Lubumbashi, le bourgmestre a été le premier a s’acquitter et à recevoir sa preuve de paiement. Il a rappelé que cet impôt est l’unique perçu par son entité.
« C’est un impôt datant du temps de Mobutu et les citoyens y étaient habitués. Aujourd’hui, la loi nous reconnait le droit de collecter cet impôt. Il concerne tout celui qui habite la commune de Lubumbashi ou y exerce une activité lucrative », a expliqué le bourgmestre.
Pour faciliter la collecte de cet impôt, le bourgmestre de Lubumbashi a joué au bon père de famille. À la place de payer par personne physique il réduit la charge de payer l’IPM par mois par ménage. Ce qui devrait être plus facile.
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La commune va déployer des agents percepteurs qui ont été formés pour assurer le recouvrement de l’IPM sur le terrain. Par ailleurs, les chefs des quartiers sont appelés à les accompagner pour faciliter leur action auprès des assujettis.
Par Fidèle Bwirhonde