Trois semaines après sa réapparition dans le Haut-Katanga, le choléra résiste encore aux autorité sanitaires. Ces dernières disent s’impliquer particulièrement pour en finir mais le nombre de cas n’a pas cessé de croître depuis le premier. Cette épidémie est ré.apparue en milieu de la saison de pluie comme presque chaque année. Il manque de stratégies pour qu’elle ne revienne plus.
Plusieurs efforts doivent encore suivre pour parvenir à dompter la nouvelle épidémie de choléra dans le Haut-Katanga. À ce jour, 18 zones de santé sur les 27 qui composent la province sont officiellement touchées. Cela représente près de 67% de l’ensemble de zones de santé du Haut-Katanga.
« Les autorités ne dorment pas »
À en croire les autorités sanitaires provinciales, le choléra progresse mais des actions sont aussi menées pour l’endiguer. Les « autorités ne dorment pas », affirment-elles d’elles-mêmes. Le correspondant de la radio Top Congo à Lubumbashi, Patient Lukusa, a partagé quelques chiffres révélés par les autorités sanitaires provinciales. Des chiffres obtenus à la suite d’un entretien qu’il aurait eu avec le ministre de la santé dans le Haut-Katanga.
En ce 21 février 2024, 1 377 cas de cholera sont officiellement confirmés dont 83 décès à travers les 18 zones de santé frappées. Dans la logique de reprendre le contrôle de la situation, le ministère provincial de la santé procède par la désinfection des ménages dans les zones touchées. C’est entre autres actions officielles en cours.
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A ce jour, rappore le journaliste Patient Lukusa, ce sont 2 564 ménages qui sont déjà désinfectés. Une information reçue du Dr Joseph Nsambi qui est le ministre la santé dans le Haut-Katanga. Celui-ci a aussi indiqué que ses équipes ont repris le contrôle dans 5 zones de santé sur les 18 concernées. Par ailleurs, à Lubumbashi, l’ONG Médecins Sans Frontières parle de 1 470 cas suspects au 18 février 2024, avec au moins 114 décès.
Depuis le 3 février dernier, des agents de “Médecins Sans Frontières” ont rejoint l’équipe de riposte de la province. Mais pour autant, la lutte est encore longue.
Par Fidèle Bwirhonde
*Ph.: Image d’illustration