ERG Africa, entreprise gouvernemental Kazakh regroupant les entreprises “Boss Mining”, “Metalkol”, “Comide” et “Frontier”, consolide sa réputation de leader dans le secteur minier. Dans le Lualaba, en RDC, l’entreprise se approche davantage des sous-traitants locaux afin de promouvoir l’entreprenariat local.
Dans un atelier sur l’entreprenariat organisé à “Kampi ya Boma” dans la ville de Kolwezi, ERG Africa a reçu et échangé avec les entrepreneurs locaux. L’objectif de cette entreprise à capitaux kazakhs, selon son PDG, est de promouvoir l’esprit d’entrepreneur. Ce dernier est considéré comme le moteur du développement et de la création d’emplois et des valeurs. « Chez ERG, nous comprenons le pouvoir transformateur de l’entreprenariat », a souligné le PDG.
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ERG Africa conscientise les entrepreneurs locaux à diversifier leurs secteurs d’activité pour améliorer les chances d’une prochaine collaboration. « Nous souhaitons valoriser les talents locaux à travers une dynamique collaboratrice et multi-sectoriel tel que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures. »
ERG Africa, pour une prospérité qui se contamine
Pour ERG Africa, détenu à 40% par le gouvernement Kazakh, il est absurde qu’une entreprise prospère dans une entité sans impacter positivement la population. C’est pourquoi il est essentiel de booster les entrepreneurs locaux afin qu’ils grandissent et participent au développement du milieu.
« Chez ERG, on ne croit pas que les grandes entreprises prospèrent et qu’à côté se trouvent des petites entreprises et des populations qui ne prospèrent pas. Il faut que chacun mette la pierre à l’édifice afin de prospérer ensemble dans une vie meilleure », explique son PDG.
Toute l’idée se résume par l’appel à un entrepreneuriat solidaire. Un entrepreneuriat où les acteurs ne font pas cavaliers seuls.
Fifi Masuka, un modèle
Lors de cette activité entre ERG et les entreprises locales, la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, a marqué sa présence. Pour les organisateurs et les participants, c’était une forte motivation, surtout pour les jeunes entrepreneurs.
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Dans son propos, Fifi Masuka a invité les jeunes entrepreneurs à se former davantage afin d’entreprendre dans les normes.
« J’ai commencé par vendre des stylo et du papier en étant encore étudiante. Des papiers vendu d’abord à l’université jusqu’à devenir livreuse des containers des papiers à la Gecamines. C’est grâce à l’entreprenariat que j’ai acquis l’expérience avec laquelle je gère la province sans faille. »
Cette journée dédiée aux fournisseur s’est conclue par des échanges d’expérience entre les chefs d’entreprises, coaches, banquiers, etc. Le but était de permettre aux jeunes entrepreneurs de comprendre les notions de base sur la soumission d’un projet, l’obtention d’un prêt bancaire, etc.
Par Eric Cibamba
