La presse de la villle de Lubumbashi est en colère après l’assassinat d’un journaliste tué à la machette, la nuit du 7 au 8 janvier 2025. Le corps de Patriq Adonis Numbi (DG de Pamoja Canal), trouvé aux premières heures du matin, a semé de la révolte dans le chef de la presse. Celle-ci s’est, par la suite, mobilisée pour dénoncer le règne de l’insécurité dans la ville et ailleurs.
La triste nouvelle qui ébranle toute la presse est tombée tôt le matin. Patriq Adonis Numbi est un journaliste « non conflictuel, souriant et fraternel », écrivent déjà quelques confrères. Les souvenirs les plus récents sont très vites partagés et la colère, entre-temps, prend place. Très vite, une marche pacifique est organisée. Mais les autorités provinciales accusées d’inaction, nont réservé aucune suite aux cris des journalistes.
La presse face au mépris des politiciens
Des journalistes, mobilisés par l’union nationale de la presse du Congo (UNPC), sont allés déposer un mémorandum au gouvernorat et à l’assemblée provinciale du Haut-Katanga. Deux institutions dont les dirigeants leur ont fermé la porté. Le gouverneur Jacques Kyabula, ses ministres et les députés n’ont eu aucune seconde pour une presse qui reste un partenaire de la démocratie. Cela a accentuée la peine et la colère des journalistes et ils ne l’ont pas caché.
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« Nous avons le regret de constater que le gouverneur, Jacques Kyabula, qui s’est toujours dit ami de la presse, ne l’est pas du tout. » Propos, avec amertume, de la 2ème vice présidente de l’UNPC, Marianne Yab Mujing. Attristée par le “mépris” des autorités, la presse a déclaré qu’elle n’acceptera aucun soutien d’un quelconque officiel durant l’organisation des obsèques de l’infortuné.
Dans un message, le président national de l’UNPC appelle les journalistes à rester pacifiques. Et les autorités a faire la lumière sur ce meurtre. Le 12 novembre 2024, Jemimah Diane Mogwo, journaliste de la télévision nationale, est agression à Kinshasa. Il a succombé à ses blessures quelques aprèsmm.
Lubumbashi est une ville en insécurité permanente. Malgré des cambriolages, viols et assassinats, rien ne se fait concrètement pour arreter l’hémorragie.
Par Fidèle Bwirhonde