La phrase va sûrement faire réagir en RDC, pays en crise depuis la fin du dernier mandat du président Kabila. Surtout au sujet des élections sans cesse reportées. Le président Kabila « doit dire que les élections doivent être organisées en 2018 ». Déclaration de l’ambassadrice Nikki Haley, rapporte Actualite.cd. C’était vendredi, au sortir d’un entretien avec le président de la CENI, Corneille Nangaa.
Il est important d’organiser les élections en 2018, en RDC. Une déclaration qui vaut, ou presque, pour une mise en garde. Autrement, d’après la diplomate, le pays n’aura pas le soutien des Etats-Unis.
L’absence d’élections augmente les violations des droits de l’homme
Pour Nikki Haley, «Le président de la République doit dire que les élections doivent être organisées en 2018. La voie pour avoir les élections crédibles, c’est que tout le monde mette la main dans la pâte. Nous n’appuierons pas le calendrier électoral si ce calendrier ne spécifie pas que les élections auront lieu en 2018 », rapporte Actualite.cd.
A l’issue de sa visite, jeudi dernier, au camp de déplacés de Kitshanga, à 80 km à l’ouest de Goma, Nikki Haley a envoyé un premier message. Elle a appelé la communauté internationale et le gouvernement de RDC à tout mettre en œuvre pour retourner les déplacés chez eux. Ce vendredi à Kinshasa, après son entrevue avec Corneille Nangaa, l’ambassadrice s’est montrée plus grave encore.
Joseph Kabila “doit” parler
Elle lie l’absence d’élections, l’instabilité qui en résulte, aux violences que subissent les populations. Elle cite « les femmes qui sont violées, les enfants qui sont enrôlés dans les groupes armés », lorsque les élections ne sont pas organisées.
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D’où, pour elle, l’importance d’organiser les élections en 2018. Si les élections ne sont pas organisées en 2018, la RDC ne pourra pas compter sur l’appui de la communauté internationale et celui des USA », a dit Nikki Haley.
CD
