Justice vient d’être rendue à feu Patriq Adonis Numbi, le journaliste assassiné à Lubumbashi, la nuit du 7 au 8 janvier 2025. Un procès assez accéléré s’est tenu en trois séances et a abouti à la condamnation à mort de 8 personnes. Ainsi peut enfin être enterrée la victime.
Tous les prévenus méritaient l’acquittement faute de preuve, selon la défense. Celle-ci considère que le ministère public repose son accusations sur des théories sans aucun élément concret incriminant les accusés. D’ailleurs, aucun prévenu n’a reconnu les faits à sa charge.
Peine de mort pour les assassins de Patriq Adonis
La cour, en ce dernier jour d’audience, considère que les prévenus sont tous coupables malgré l’absence de preuves déplorée par la défense. Tous les huits prévenus qui ont comparu ont écopé de la peine la plus forte, cellule de mort. Et une amande de cinquantenaire mille dollars américains au titre des dommages et intérêts. Parmi les prévenus, trois femmes. Elles ont écopé de deux ans de servitude pénale pour recel des malfaiteurs.
De son côté, la presse qui regrette encore son journaliste, Patriq Adonis Numbi, pense que la justice a été dite. Mais certains d’entre les suspects courent encore.
Lubumbashi : la presse en colère et ignorée par les autorités après l’assassinat d’un journaliste
Marianne Yav Mujing, 2ème vice-président nationale de la corporation des journalistes, pense que justice a été dite mais la satisfaction est partielle. Car après le verdict, il n’y a aucune garantie que les coupables resteront réellement derrière les barreaux.
Après ce jugement, la famille de Patriq Adonis Numbi a décidé de l’inhumer ce mardi 11 février 2025, soit un peu plus d’un mois après son assassinat.
Par la Rédaction