Les activités ont repris, mardi 2 janvier 2018 à Lubumbashi après un weekend où festivités et tensions se sont mêlées. Le 31 décembre, à l’appel des laïcs catholiques, des violences ont éclaté dans la commune de Kenya.
Samedi 31 décembre 2017, à peine sortis de la messe, les chrétiens de la paroisse catholique Sainte Marie, dans la commune de Kenya, formaient des rangs pour marcher vers le centre-ville. Les services de sécurité sont intervenus et ont tiré gaz lacrymogène et balles réelles. Deux personnes ont été blessées.
Panique et violences à Lubumbashi
Un grand mouvement de panique, mais aussi de protestation ont secoué la commune, jusqu’à la paroisse Saint Benoit, plus au nord de la commune. Là, alors que les catholiques priaient encore, des jeunes gens non identifié ont brûlé deux véhicules privés chez un mécanicien, le long d’une avenue. Ils ont essayé de brûler un troisième.
Des tensions ont aussi eu lieu dans la commune de Katuba, à l’ouest du Centre-ville, précisément à Matshipisha. Plusieurs policiers et militaires y ont été déployés, pareil dans la commune de Kenya et à plusieurs points sensibles de Lubumbashi.
La fête du nouvel dans l’expectative
Ces tensions ont affecté les célébrations ordinairement chaleureuses marquant le passage du 31 décembre au premier janvier. A cela s’ajoute la coupure d’internet et des messageries sur la téléphonie mobile, sur ordre du gouvernement. Les deux services sont de nouveau disponibles depuis mi-nuit. Mais les gens sont sortis le 1er janvier pour fêter. Plusieurs ont résolu de retourner tôt chez eux, par peur d’insécurité.
Mardi matin, la ville a timidement commencé, pour s’activer vers midi. Les commerces ont ouverts, les marchés aussi. Y compris dans la commune de Kenya.
CD