Un dialogue social. C’est ce que propose l’ONG IRDH pour sortir de la crise entre la Gécamines, la Sogetel et la Sncc, avec leurs anciens employés. Ceux-ci reclament des années d’arriérés de salaire.
Ces anciens employés, et d’autres qui attendent toujours leur mise à la retraite, semblent bien épuisés. Continuer de se battre risque de nuire aux plus âgés ou aux plus appauvris encore. C’est pourquoi l’IRDH, Institut de recherche en droits humains, propose un dialogue social.
Ces agents attendent leur compte final depuis plus de 5 ans sans être entendus.
L’institut de recherche en droits humains, qui en assure le plaidoyer, demande au gouvernement provincial de reprendre les discutions. Précisément avec les victimes, l’employeurs et le gouvernement.
Un dialogue social pour résoudre la crise
Les agents ainsi en contentieux avec les trois sociétés publiques, dont le nombre exact n’est pas maîtrisé, n’ont jusqu’ici reçu que des promesses.
Leurs employeurs ne parvenant pas à lzs satisfaire, le gouvernement provincial du Haut-Katanga avait en
avril 2019, promis de mener une tentative de conciliation.
Depuis, rien du tout n’a avancé. L’avocat Hubert Tshiswaka, directeur général de l’IRDH, déplore une injustice sociale. Étant donné que ces personnes ont rendu d’importants services durant plusieurs années.
Dans une communication faite à la presse, les retraités de la Gécamines, la Sncc comptent plus de 5 ans d’arriérés de salaire. C’est depuis leur retraite forcée par l’employeurs sans indemnités de sortie.
Code du travail, un code sans impact
De l’avis de ces personnes, le Code du travail souffre d’application par les sociétés publiques citées. Ils évoquent l’article 100 du code qui prevoie que chaque entreprise paie le decompte final 48h après l’arrêt du travail.
« Au cas où le retraité n’a pas reçu son decompte final, il sera par conséquent payé comme agent en fonction jusqu’au payement de ses indemnités », indique la même disponible.
Or, jusqu’à ce jour, les anciens de la Sncc n’ont pas touché leur decompte depuis 2013.
Pour l’activiste des droits de l’homme, maitre Hubert Tshiswaka, il est bien temps de rendre justice à ces nombreuses familles qui vivent dans la misère alors qu’ils ont servi l’Etat congolais.
Eric Cibamba