Des militaires de l’armée congolaise, FARDC, parmi les bandits armés qui écument la ville de Lubumbashi. Vendredi, les services de sécurité ont présenté leurs nouvelles prises.
Au total, l’armée et la police ont capturé 13 personnes qu’elles soupçonnent de d’être des bandits armés.
13 présumés bandits armés
Parmi eux, on trouve 3 militaires. Ils sont accusés d’être impliqués dans des vols armés, et un d’eux, de meurtre dans la commune de Ruashi.
On ne baissera pas les bras…#Insécurité pic.twitter.com/LdHraoCOt9
— Jacques Kyabula Katwe (@JacquesKyabula) January 3, 2020
Au nombre des civils, figure un nommé Shambuyi Kamona Kamba, soupçonné de meurtre d’un ressortissant chinois en 2016. Les services de sécurité pensent aussi qu’il se spécialise dans l’extorsion de plusieurs biens à Lubumbashi.
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La présence des militaires parmi les présumés bandits, capturés armes à la main, relance les accusations des populations.
Insécurité persistante à Lubumbashi
Depuis la résurgence des violences en 2016, les habitants de Lubumbashi rapportent souvent aux médias locaux que parmi les voleurs qui violent parfois et tuent aussi, figurent des soldats : des policiers et militaires.
Mais depuis 2018, et consécutivement à la détérioration des rapports entre la population et l’armée et la police, les autorités du Haut-Katanga ont cessé de mentionner cette implication des services de sécurité. C’est principalement sous le mandat du gouverneur Pande Kapopo.
Son successeur, Jacques Kyabula, a changé de procédure. Depuis son élection à la tête du Haut-Katanga, il promet la fermeté contre la criminalité. « On ne baissera pas les bras… », a annoncé le gouverneur Kyabula dans un tweet montrant des personnes arrêtées.










