La RDC passe à l’ enseignement primaire gratuit à la rentrée des classes prochaine, le 2 septembre 2019. C’est une annonce de la porte-parole adjointe du président Félix Tshisekedi. Tina Salama a ajouté que le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel devait donner plus de détails à propos.
« Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’enseignement primaire sera gratuit et effectif dès la rentrée prochaine des classes! Plus des détails incessamment avec le ministère de l’EPSP », écrit Tina Salama sur son compte Twitter. C’est une idée, promesse de campagne de Félix Tshisekedi : l’ enseignement gratuit au primaire.
Les interrogations des internautes
Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’enseignement primaire sera gratuit et effectif dès la rentrée prochaine des classes!
Plus des détails incessamment avec le ministère de l’EPSP— Tina Salama (@TinaSalama2) August 20, 2019
Le message de Tina Salama a tout de suite suscité de nombreux commentaires des internautes. Les réactions varient entre l’admiration d’une décision « courageuse » pour les uns, et les interrogations sur sa mise en œuvre, pour les autres.
Certains se demandent par exemple comment le gouvernement parviendra à réaliser cette annonce. Puisqu’avec un budget de 5 milliards de dollars péniblement mobilisés, la prise en charge des enseignants devrait coûter davantage.
A propos, écrit une internaute, « Comment demander à ses profs qui étaient payés plus ou moins 400 USD, de se contenter désormais de plus ou moins 120.000 FC que l’Etat congolais paie? »
Enseignement gratuit, c’est possible
Le 8 août 2019, Tina Salama annonçait la mise en place d’une commission chargée d’étudier la faisabilité de cette gratuité. Elle ne va concerner que l’école primaire, comme l’exige la Constitution de la RDC. Le président Félix Tshisekedi, en effet, avait promis durant la campagne électorale, de rendre gratuite l’école primaire.
La commission réunit les membres des ministères des Finances, du Budget et de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel. Si la qualité de l’enseignement était améliorée, comme le suggérait un internaute, « On nagerait dans les 28 millions de dollars par mois pour les écoles publiques. C’est possible ! », assurait la porte-parole adjointe du président de la République. D’après le site Desk Eco, il manque quelques 81,581 millions USD par an pour faire fonctionner quelques 20.801 établissements publics qui ont besoin d’appui.
Pour la rentrée des classes 2019-2020, le ministère de l’enseignement primaire a déjà annoncé la suppression frais d’études à charge des parents. Pareil en ce qui concerne les frais d’assurance, des bulletins et autres. Il faut allouer au moins 113 millions USD pour le fonctionnement de 51.574 écoles publiques, répertoriées par le Secrétariat Général à l’EPSP.










