Être entrepreneur et jeune en République démocratique du Congo (RDC) reste un rêve commode pour plusieurs. Politiques et enseignants dans les facultés d’universités en parlent sans cesse. Entendre, mais selon quel modèle à Lubumbashi ?
La jeunesse congolaise aime bien se battre. « Jeune patron », Nicolas Yanga, discret, est un modèle d’entrepreneur à Lubumbashi. Alors qu’il étudiait encore, il s’est lancé l’agropastorale et l’immobilier à Lubumbashi. Alors que pèse le chômage des jeunes, il rêve de « transformer les problèmes de ma communauté en opportunités d’affaires. »
Persévérer envers et contre tout à Lubumbashi
Par expérience, Nicolas Yanga pense qu’en RDC, « l’écosystème entrepreneurial ne permet pas encore de parler d’entrepreneurs à succès pour la tranche d’âge de 18 à 35 ans. Ceux qui existent restent pratiquement dans l’ombre ».
Parfois, jeune et entrepreneur, cela fait douter certains à Lubumbashi. D’où l’importance du soutien des aînés, comme l’a été pour lui son père, actif dans l’agriculture et l’élevage. « Les difficultés ne changent pas mes objectifs, elles me poussent simplement à réadapter mes plans pour atteindre mes objectifs », affirme Nicolas.
Jeune, il faut savoir oser…
Nicolas nourrit la conviction que les autres jeunes devraient oser davantage. Mais aussi, elle devrait franchir les limites nées des préjugés dans le choix des secteurs d’activités. Se lancer dans l’agriculture, par exemple, cela ne mobilise pas assez les jeunes. Depuis la loi sur la sous-traitante, « le secteur des services offre des potentialités, estime-t-il. Et d’ajouter :
« Je pense aussi et surtout que l’agriculture reste l’épine dorsale des opportunités d’affaires pour les jeunes. Elle engendre des activités bien plus complexes que la consommation, elle crée la logistique, le transport, la pharmacie, etc. ».
Un modèle de courage et d’entreprenariat des jeunes, Nicolas en est un à Lubumbashi. Des jeunes comme lui, manquent parfois de soutien, fût-il au niveau de l’encadrement des idées.
Fidèle Bwirhonde