En RDC , Le collectif Congo n’est pas à vendre demande plus de transparence dans l’octroi du passeport. Il l’a fait savoir dans sa correspondance du 16 Novembre 2020.
Cette démarche du collectif intervient quelques jours après la baisse du prix de passeport en RDC. Alors qu’il se négociait entre 185 et 250 USD, le passeport biométrique se vend désormais à 99 USD.
Plus de transparence
Toujours dans ce sens, la position de Congo n’est pas à vendre semble s’inscrire dans une logique de rupture d’avec l’opacité longtemps décriée dans le processus d’obtention du passeport.
Laquelle opacité aurait finalement poussé l’administration Félix à mettre fin au contrat qui liait SEMLEX et l’État Congolais. SEMLEX étant une firme Belge productrice de passeports.
C’était alors après des mois de revendications qu’avaient menées de nombreux citoyens congolais. Ainsi que beaucoup d’organisations nationales et internationales à travers la campagne « Congo n’est pas à vendre».
C’est précisément cette structure qui, à l’ère de la reprise de production de passeports en RDC, demande au gouvernement de rendre publiques toutes les informations portant sur le passeport.
Le prix fixé à 99$, mais…
Et en même temps d’assurer les congolais que les 99 USD du prix de passeport puissent inclure tous les frais. Y compris ceux dits connexes.
Parallèlement, Congo n’est pas à vendre demande la publication de la procédure d’octroi du marché public.
Aussi l’identification, et la propriété réelle du bénéficiaire de ce contrat. Enfin la mise en place d’une procédure transparente pour l’octroi du contrat définitif.