Le Haut-Katanga a lancé plusieurs chantiers d’infrastructures routières. Des actions permettant de reconstruire la province qui compte parmi les plus minières de la RDC. Pourtant, plusieurs contrées sont restées déconnectées.
Jacques Kyabula a loué ses actions lors de sa dernière sortie médiatique à Lubumbashi. Devant la presse locale, il a insisté sur la qualité des infrastructures routières malgré les critiques auxquelles il fait face. Congo Durable a fait la ronde de certaines artères majeures de la province.
Une volonté de mieux faire
A Likasi, comme à Lubumbashi où la plupart des routes datent de l’époque coloniale, le gouvernement provincial a bâti des routes ou avenues plus agrandies. Les matériaux utilisés, selon les ingénieurs, sont plus durables. Bien plus, ces ouvrages sont munis de canalisation et de systèmes d’éclairage public.
Les avenues Mzee Laurent Désiré Kabila, à Lubumbashi, Lubumbashi dans la ville de Likasi, certaines parties fragiles se couvrent de bétons. Une couche censée rendre plus solides les routes, avant de poser l’asphalte.
Dans la capitale de la province, la chaussée de Kasenga devenue Boulevard Félix Antoine Tshisekedi, a connu par endroits le même procédé de construction.
Creusage, nivellement en vue d’ajuster le niveau du sol, pose des moellons, compactage, bétonnage enfin l’asphaltage… ce schéma est ainsi suivi pour avoir des routes durables.
L’agence congolaise des grands travaux propulseur de Kyabula
Une autre route asphaltée qui fait rêver reste sans doute celle qui va de Sakania à Lubumbashi. Elle a vu le jour grâce au financement d’une firme chinoise dans un partenariat public-privé. Le tout s’est passé à travers l’Agence congolaise des grands travaux, dont l’expertise en développement des infrastructures en RDC se confirme à travers cet ouvrage.
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Emprunter la route Sakania à bord d’un transport en commun, c’est accepter de suivre palper une oeuvre qui désenclave plusieurs contrées. Les éloges de la population ne tarissent pas alors à l’endroit de Jacques Kyabula, gouverneur de la province du Haut-Katanga, à travers les villages que parcoure cette route.
Des réalisations appréciables. Cependant, combien celles-ci ont coûté au gouvernement ? Pas de réponse. Si le gouverneur n’en a fait mention lors de son exercice de redevabilité devant la presse, ce ne sont pas des entreprises ayant gagné le marché de construction des routes qui peuvent en parler.
Eric Cibamba