Où Kasongo Mwema Yamba Y’amba reposera-t-il inhumé ? Après le choc que l’annonce de sa mort inopinée a suscité parmi ses proches et ses admirateurs, la question de son enterrement se pose à Lubumbashi. Plusieurs souhaitent le voir reposer dans la ville qui l’a vu grandir et monter comme journaliste.
Au gré d’un échange entre journalistes, la question monte, dimanche dernier, au lendemain de l’annonce du décès de Kasongo Mwema Yamba Y’amba. Où sera-t-il enterré ? Naturellement à Lubumbashi, répond un d’eux.
Une question de tradition
Est-ce que Kinshasa laissera faire? Interroge un autre journaliste. Puis, la question s’avère ainsi importante. La tradition, au pays du défunt, veut que c’est sa famille qui décide d’un tel sujet. A Kinshasa, il a son épouse, de nombreux proches et amis, des collègues de service. Kasongo demeure une personnalité publique. Qu’il s’agisse du journaliste, du professeur d’université ou encore du porte-parole du président Tshisekesi ou du chef de l’Agence congolaise de presse.
Toutefois, la décision du lieu de son repos revient à sa famille. Des frères et soeurs de Kasongo vivent encore à Lubumbashi où se tient le deuil depuis samedi. Ici, comme parmi ses admirateurs, le corps du défunt doit revenir au bercail pour des funérailles dignes de son rang. Celui d’une référence pour plusieurs, explique-t-on.
« Je souhaite que Kasongo Mwema soit enterré à Lubumbashi. Ici même où il a formé et encadré plusieurs journalistes.
Ce souhait s’explique par le souci de lui rendre un hommage digne d’un maître.
La presse lushoise lui doit ne fut-ce que cet hommage », argumente Éric Cibamba, journaliste.
Des hommages à un « maître», Kasongo Mwema Yamba Y’amba
Pour le journaliste Gilbert Kyungu, « le Mentor, le maître » Kasongo Mwema devrait reposer à Lubumbashi. Il donne pour cela 4 raisons. Il veut d’abord que cette ville soit symbole du Katanga, « la terre de ses pères ». Dès lors, c’est une question de logique qu’il soit repose à leurs côtés, estime-t-il.
Aussi, il évoque sa base professionnelle. « Ce n’est que justice qu’il reçoive les hommages des milliers d’hommes et des femmes qu’il a formés et initiés au journalisme ». Ensuite, Gilbert Kyungu évoque le fait que sa grande famille biologique vit dans le grand Katanga. Enfin, il insiste sur une question de jurisprudence.
« En effet, dit-il, nous avons déjà connu des Katangais morts à Kinshasa ou ailleurs pendant l’exercice de leurs fonctions publiques dont leurs corps ont été rapatriés sur Lubumbashi pour y être inhumés. »
A Lubumbashi, la famille attend le corps du defunt. En même temps, son université d’attache, l’Unilu, attend lui rendre des hommes comme elle le fait avec pour tout professeur. D’après le Site A la une, par ailleurs, l’association Lwanzo lwa mikiba l’attend elle aussi.
CD
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